Train Paris-Budapest
Lundi en début d'après-midi retrouvailles avec Nory à la gare de Paris Montparnasse pour le début de l'aventure. On se met tout de suite dans le bain en transportant tous nos bagages jusqu'à la gare de l'est, Ça représente environ 90 kilos à se trimballer sur des kilomètres de couloirs interminables, avec le chrono qui tourne. On a eu mal aux bras pendant 2 jours après ! On arrive épuisés sur le quai de notre tgv 10 minutes avant le départ. Le contrôleur attend avec une hôtesse a l'entrée du quai et, en nous voyant arriver nous interdit de monter a bord sous prétexte que nos valises sont trop encombrantes... On a beau lui expliquer que l'on part en voyage, qu'il n'y a pas eu de problème jusque-là dans les trains, il nous interdit de monter et nous demande de rester sur le quai. On s'était pourtant scrupuleusement tenus a ce qu'avait dit à Nory l'hôtesse qui lui a vendu les billets en empaquetant les vélos. On installe nos bagages quand même, et là on a bien rigolé. Le contrôleur a bloqué le train à quai, a appelé la police de la gare avant de se sauver à l'autre bout du quai sans nous laisser le moyen de parlementer. 3 costauds arrivent, on leur explique le problème, ainsi qu'a d'autres agents de la sncf, et tout le monde est prêt a nous laisser partir, sauf le grand chef, un psychorigide de la réglementation. Au bout de 20 minutes de retard le chef revient, délai a partir duquel les billets sont remboursés aux voyageurs, et où la sncf commence a perdre pas mal d'argent. Le gars hurle sur tout le monde, jusqu'à ce que le directeur commercial se déplace et règle le problème en nous laissant monter en payant une surtaxe pour les vélos. On a bien cru que le voyage ne commencerait pas ce jour-ci, mais après beaucoup de négociations on a pu prendre place avec nos (encombrants) bagages dans un wagon presque vide. La situation était délirante, voir 10 personnes, flics et agents de la sncf, attendre une demi-heure sans rien faire devant nous, pour un problème bénin. Pendant le voyage jusqu'à Munich, on savourait chaque arrêt pendant lequel le contrôleur annonçait en trois langues qu'il était désolé pour le retard de 20 minutes. Petite vengeance personnelle.
On est ensuite arrivés sans autre inconvénient a Budapest, mis a part notre première fouille par la police autrichienne qui avait l'air d'en vouloir a Nory.
bien heureux d'arriver a bon port :